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Comment s’organise un graphiste indépendant ?

Chaque graphiste indépendant s’organise comme il le souhaite, il doit au fil des années trouver son rythme et sa manière de s’organiser. Cela évolue donc régulièrement. Pour ma part je vais vous expliquer comment un graphiste indépendant fonctionne.

Tout d’abord, il faut savoir que les projets sont toujours en cours car il faut souvent du temps aux clients pour donner leurs retours sans que l’on sache exactement quand ils vont les faire. Ce temps peut être utilisé pour un autre client, surtout sans les moyens de prendre des vacances, ce qui permet d’avoir plus de rentrées d’argent nécessaires pour vivre (et oui, fini les congés payés et le droit au chômage quand on est auto-entrepreneur), du coup il faut beaucoup travailler pour vivre.

Et qui dit travailler chez soi, dit une grande discipline, une bonne hygiène de vie (propre à notre corps) et une très bonne organisation.

 journées-bien-remplies

Pour les clients curieux ou les graphistes indépendants, voici ma façon de travailler :

le dimanche soir, j’organise ma semaine en ouvrant mon agenda et ma todolist. J’utilise le logiciel TeamViz qui est très pratique car il a en plus intégré un compteur pomodoro qui permet de travailler de manière plus efficace. Je vous en reparlerai certainement un jour.

Le matin, je me lève quand mon corps me le demande (je dépasse rarement les 11h car je me décale trop ensuite). Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai besoin d’être en pleine forme pour être créatif et productif. Etant mon propre patron, je sais donc ce qui est le mieux pour moi pour avancer au mieux dans mes journées de travail.

J’ai remarqué que j’étais très créative en soirée ou la nuit alors que le matin je n’étais vraiment bonne qu’à dormir. Surtout que je n’arrête de travailler que lorsque j’ai vraiment rempli le travail que je me suis donné à faire dans la journée, du coup je finis parfois très très tard. Et bien sûr, je ne compte pas mes heures. Il est donc important de se faire des programmes réalistes.

Il peut arriver d’avoir un manque d’idées créatives, dans ce cas là il faut faire une vraie pause (le plus rarement possible car pas de travail, pas d’argent non plus). On peut en profiter pour prendre l’air en jardinant ou bricolant, ou bien en se baladant. Heureusement ça n’arrive pas souvent. Faire autre chose de plus physique en lien avec la nature permet de se ressourcer et de retrouver sa créativité. Depuis peu j’expérimente aussi la méditation qui est parfaite pour la détente et enlever le stress, ennemi des idées, de manière rapide, mais je ne suis pas encore une experte dans ce domaine.

Ayant souvent des idées, il est utile de garder toujours à portée de main un carnet pour prendre des notes ou faire des croquis. En somme je travaille presque tout le temps car je pense toujours au travail. Il m’arrive même parfois de me réveiller en ayant trouvé une solution à un problème (malheureusement ça ne se passe pas comme ça dans la majorité des cas).

Imaginez donc que je pense presque tout le temps aux clients du moment et à leurs projets. Leurs projets deviennent un peu les miens et je consacre une bonne partie de mes journées pour eux. Et c’est là qu’on se dit qu’il faut aimer son métier pour faire ça, heureusement c’est mon cas !

être indépendant, c’est aussi bien souvent ne pas avoir de coupure entre le travail et la vie privée, surtout si on travaille chez soi et non dans un coworking. Pour ma part je n’ai pas encore les moyens de travailler dans un coworking mais j’espère que d’ici un an je pourrais me permettre d’y aller deux à trois fois par semaine pour avoir une vraie coupure et travailler au milieu d’autres indépendants. Bien souvent les personnes travaillant en tant qu’indépendant se désociabilisent. Heureusement, j’essaye de voir du monde tous les jours pour éviter cela.

Il est quand même nécessaire de faire une pause dans le travail et avec l’ordinateur. C’est pour cela que depuis quelques mois je m’oblige à prendre des weekends entiers. Ce qui est indispensable pour faire une vraie coupure et repartir du bon pied le lundi.

je fais régulièrement des pauses lorsque je travaille avec la technique Pomodoro. Ça permet d’avancer rapidement aussi dans les tâches ménagères, tout en se coupant un peu du travail pour avoir un regard neuf dessus, ce qui est essentiel dans un métier créatif. L’équilibre parfait entre travail et tâches domestiques est ainsi atteint sans perte de temps.

je consacre également une journée sur un projet personnel. Cette journée étant non rémunérée, je ne la compte pas comme un weekend, mais elle est essentielle pour évoluer. Je n’aurais jamais pu me le permettre si je travaillais encore en entreprise. Cette journée n’est pas calée à un jour fixe. Je la prends le jour où j’ai le moins de travail dans la semaine, mais parfois je dois m’en passer si le travail afflue.

être graphiste webdesigner indépendant c’est aussi une veille permanente et une auto-formation régulière pour ne pas être en retard sur son temps, sur les graphismes actuels et sur les nouvelles technologies. Les logiciels professionnels changent régulièrement. Il faut donc se mettre tous les jours à la page. C’est une partie cachée mais bien réelle du travail.

Il ne faut pas oublier que bien que je sois auto-entrepreneur, j’ai aussi des formalités administratives comme la déclaration de chiffre d’affaire, la tenue du livre des comptes, les impôts, les courriers divers, les devis à créer ainsi que les factures. Ce n’est pas le plus gros du travail mais ça prend du temps, surtout si on n’est pas douée dans ce genre de domaine.

Il y a aussi tout ce qui est communication. Rares sont les clients qui viennent spontanément sans qu’il n’y ait eu une démarche de communication. Cela fait partie des devoirs d’une entreprise que de parler de son existence et de se faire connaître. C’est du temps souvent négligé lorsqu’on ne connaît pas le métier.

Et enfin, il y a tout le temps passé avec le client qui est essentiel. Des réunions, des formations et de l’écoute régulières sont nécessaires pour satisfaire au mieux chaque client et ne pas partir de travers dans les créations.

l'envers du décor

Voici une de mes journées type :

  • Je me réveille à l’heure que mon corps l’aura souhaité (pas après 11h si possible). Je commence avec un thé ou un café en faisant de la veille sur des sites de graphistes, d’entreprises de communication visuelles, de web marketing et bien plus. J’apprécie particulièrement les sites qui référencent les meilleurs graphismes et sites comme dribbble, le blog du webdesignawwwards, KobOne etc.
  • Ensuite, selon les besoins du moment, je m’auto-forme sur les nouveautés des logiciels que j’utilise, certaines techniques créatives inconnues, ou j’approfondie mes connaissances dans le domaine du webdesign. J’apprécie particulièrement la plateforme payante elephorm très professionnelle qui permet d’avancer à son rythme. Cela dit, j’ai une petite sélection de sites offrant de très bons tutos, même gratuits. Je vous en ferai part peut-être un autre jour.
  • Si j’ai des papiers à faire, c’est le bon moment pour m’y mettre. Ou alors je fais de la communication pour mon entreprise (cet article en fait partie).
  • Je réponds aussi à tous les mails reçus, plusieurs fois dans la journée. Je suis donc très rapide pour répondre par mail car dès que j’en lis un, je réponds directement après, si je n’ai pas besoin de temps de réflexion. Les mails peuvent changer le programme de la journée, en fonction des urgences à traiter.
  • Après une matinée studieuse, je fais une pause en mangeant et en préparant la réunion s’il y en a une.
  • A 14h, c’est l’heure où je suis assez réveillée pour discuter avec mes clients. C’est le moment pour les réunions ou formations, si l’horaire convient aux clients.
  • Une fois la réunion finie (s’il y en a eu une), l’après-midi est consacrée à la réflexion, aux recherches, à la veille concurrentielle du projet sur lequel je travaille, aux croquis et aux maquettes.
  • Je fais ensuite vers 17h30-18h une grosse pause pour faire du sport, manger, faire des choses personnelles. Elle est essentielle pour faire une coupure et garder cette hygiène de vie.
  • A 21h-22h, je reprends le travail jusqu’à ce que j’ai fini ce que je m’étais donné à faire dans la journée. Toute la partie créative est réalisée le soir et la nuit, moment où je suis le plus créatif.
  • Je me couche après avoir tout fini. Mais il arrive d’avoir eu les yeux plus gros que le ventre en terme de tâches journalières, ou d’avoir eu des choses qui se sont rajoutées. Je m’autorise à reporter certains travaux au lendemain s’il est au-delà de 3h du matin et si je ne suis pas en période de rush.
  • Chaque soir, selon le programme fait le dimanche, je me fais le programme du lendemain, en tenant compte de mon avancée du jour et des choses ajoutées en cours de journée.

Dans tous les cas, vous l’aurez compris, j’ai mon propre rythme. Je travaille bien mieux que lorsque j’étais en entreprise car j’écoute les besoins de mon corps et les moments où je suis le plus productif. C’est donc un gain de temps pour fignoler les travaux demandés par les clients. Je ne bâcle plus, comme demandé par les entreprises dans lesquelles je travaillais. Je peux enfin faire du vrai travail fini, à mon rythme.

Si toi aussi tu veux organiser ton travail de graphiste indépendant d’une manière efficace, n’hésite pas à commenter en dessous et partager tes méthodes !

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Flore Michelot alias FloreDuWeb

Auteure de cet article et de ce site.
Graphiste webdesigner depuis 2009 ayant fait 4 ans d’études dans ces domaines,
j'accompagne les entrepreneurs à créer leur communication visuelle pour tous supports.

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